Ostension d'une Copie
du Linceul de Turin
à la Chapelle de Lirey
 

Figure 1a et 1b. a) Ostension d'une copie du linceul de Turin à la chapelle de Lirey, le 16 juin 2000. © Jean Paul Barth; b) Extrait de la page 10 de la Revue Internationale du Linceul de Turin (RILT), No 17, septembre 2000. Cliquez les photographies pour les agrandir.

Le 16 juin 2000 eut lieu, à la chapelle de Lirey, une ostension d'une copie sur tissu du Linceul de Turin. Cette copie fut produite par le photographe Aldo Guerreschi, et l'ostension fut organisée par Jean Paul Barth avec l'aide du Père Yves-Marie Cacheux, qui en 2000, était curé de Bouilly, Lirey, et de nombreux autres villages du diocèse de Troyes. La figure 1 montre la copie du Linceul montée sur un support rigide. Cette ostension a été rapportée dans le No 17, septembre 2000, du RILT.


Figure 2. Une lettre du Père Yves-Marie Cacheux, curé de Bouilly, à Jean Paul Barth après l'ostension du 16 juin 2000. Cliquez sur la lettre pour l'agrandir. © Jean Paul Barth

Selon la lettre du Père Cacheux, voir la figure 2, il n'y avait malheureusement pas foule, mais pour ceux qui étaient présents cela fut un bonheur d'y participer. Cette ostension pourrait avoir été la seule depuis le départ de Lirey du Linceul, en 1418, c'est-à-dire après près de six siècles.


Figure 3. De gauche à droite, Aldo Guerreschi et Jean Paul Barth. © Jean Paul Barth

La photographie de la figure 3 présente Jean Paul Barth et le photographe professionnel et sindonologue bien connu, Aldo Guerreschi. Aldo a connu et a travaillé dans l'atelier photographique du chevalier Giuseppe Enrie (1886 - 1961), très connu pour avoir photographié le Linceul en mai 1931, sans sa vitre de protection, et dont ses photographies du Linceul sont connues à travers le monde. Ces photographies de 1931 ont confirmé les photographies inédites du Linceul produites par Secondo Pia en 1898. En effet, plusieurs chercheurs, dont l'historien Ulysse Chevalier (1841 - 1923), avaient douté de la fiabilité des photographies de Secondo Pia. Aldo a mis à ma disposition des copies numériques de photographies du Linceul produites par Enrie et disponible sur le Linceul Scope. Aldo est Italien et parle couramment le français. J'ai pu constater sa grande gentillesse dans un long entretien avec lui à Turin en avril 2015.


Figure 4. De gauche à droite, Jean Paul Barth, Antoine Legrand et Aldo Guerreschi. © Jean Paul Barth

Jean Paul Barth a aussi bien connu Antoine Legrand (1904 - 2002), sindonologue très connu. La photographie de la figure 4 nous montre Jean Paul Barth, Antoine Legrand et Aldo Guerreschi, en 1995 ou 1996. Antoine Legrand a publié plusieurs livres sur le Linceul et a pu l'observer une nuit entière. Jean Paul Barth a fait l'éloge de A. Legrand dans le No 25, avril 2003, du RILT.

Je dois aussi mentionner une autre « aventure » de Jean Paul Barth autour du Linceul, parmi bien d'autres : sa tentative de rencontrer la Comtesse Diane Régina Baconnière de Salverte (1934 - 2016), dernière propriétaire du Château de Ray-sur-Saône. En fait, il eut seulement un entretien téléphonique dans lequel il découvrit, à sa très grande surprise, que la Comtesse ne connaissait pas l'existence du château de la Roche à 10km de son propre Château de Ray. La Comtesse n'a d'ailleurs jamais fourni des informations à propos de la provenance de ce supposé coffret ayant contenu le Linceul et gardé au Château. C'était de toute évidence une invention récente de la famille, car en 1936 le père de la Comtesse écrivait dans son livre sur l'histoire du Château de Ray que d'autres personnes que la famille répandaient la thèse qu'Othon de la Roche avait été propriétaire du Linceul.


Figure 5. À la Sainte-Chapelle de Chambéry. Un visiteur et l'épouse de Jean Paul Barth tenant une copie du Linceul, aussi présentée à Lirey. © Jean Paul Barth

Cette copie du Linceul déployée à Lirey fut réutilisée à la Sainte-Chapelle de Chambéry. Cette Sainte-Chapelle a été le lieu de résidence du Linceul de 1502 à 1578, date à laquelle le Linceul quitte Chambéry pour Turin, avec de nombreuses absences, dont l'une à Nice de 1536 à 1543 (ostension le 29 mars 1537 du haut de la tour Bellanda). Jean Paul Barth et son épouse Micheline visitaient la Sainte-Chapelle avec un groupe de visiteurs et un guide. Il n'y avait pas de copie complète du Linceul à la Sainte-Chapelle, mais plutôt deux sections en négatif disposer sur les murs de la Sainte-Chapelle. Pour mieux présenter le Linceul, Jean Paul Barth suggéra à la guide de montrer la copie qu'il avait en sa possession. Ce fut une grande surprise pour la guide et le groupe de visiteurs. On peut voir cette ostension impromptue sur la photographie de la figure 5. Aujourd'hui, il existe une copie complète du Linceul dans une petite salle attenante à la Sainte-Chapelle.